Être parent, ce n’est pas juste être présent physiquement. C’est bien plus!
Les Neurosciences affectives et sociales ont démontré qu’un enfant a des besoins essentiels pour se développer. Au-delà d’être présent, l’enfant a besoin que le parent lui porte attention, fasse preuve d’empathie, le soutienne, le comprenne dans ses besoins et dans sa position d’enfant. Enfin il a un besoin vital d’amour.
Grandir avec un parent Pervers narcissique a des effets délétères. Il en va de la construction même de l’enfant et de son cerveau à court terme et plus long terme.
Un enfant de PN c’est qui ?
C’est un enfant,
– qui est sous emprise
– qui n’est pas considéré comme sujet mais comme objet cf article « Qui est le Pervers Narcissique?« : https://www.annasyo.fr/le-pervers-narcissique-qui-est-il-article/
Selon le niveau de perversion subi, l’enfant de pervers narcissique est d’abord victime de violences psychologiques insidieuses puis directes, voire également de violences physiques.
I/ La maltraitance psychologique insidieuse est le premier degré exercé par le parent pervers narcissique. L’enfant subi ici notamment
-le double discours : il entend tout et son contraire, un discours où mensonge et vérités sont mêlés,
-des ordres contradictoires impossibles à respecter
-des consignes, exigences excessives et disproportionnées à son âge
-des propos où l’image du parent opposé est constamment cassée
-les insinuations et sous-entendus
-la culpabilisation permanente avec une inversion des faits (je me sacrifie pour toi, je t’aime et c’est à cause de toi que je travaille…)
Cf article « Techniques de communications partie 1 » qui porte sur une communication de type insidieuse : https://www.annasyo.fr/communication-du-pervers-narcissique-partie-1-2/
II/ Viennent ensuite les violences psychologiques directes telles que :
-Intimidation, menaces
-Dénigrement, marginalisation systématiques
-Propos méprisants, humiliation, dévalorisation
-Harcèlement
-Isolement (avec interdictions de fréquenter des amis, des collègues, de voir la famille ou de parler avec des proches)
-Contrôle systématique de la vie de l’enfant
L’enfant de PN doit aussi faire face à des mises en danger délibérées. Il n’est pas surveillé, n’a aucun cadre, voire est poussé, par le parent déviant à avoir des actes interdits par la loi.
Enfin, il est également souvent « parentifié », c’est à dire que le parent pervers narcissique le place dans une position non pas d’enfant mais d’adulte. Les rôles sont inversés : l’enfant devient responsable de son parent déviant. Il prend l’habitude de le protéger et de s’en occuper. L’enfant, lui, se débrouille seul : fait ses repas seul, ses devoirs et n’a pas le droit de voir ses amis faute de représailles.
Il devient même parfois le confident, voire « le psy » de ce parent pervers qui lui raconte tous ses malheurs.
Si vous souhaitez aller plus loin , n’hésitez pas à cliquer sur le site www.annasyo.fr, rubrique enfants et jeunes adultes : https://www.annasyo.fr/sen-sortir/
A bientôt !