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Parent et enfant de Pervers Narcissique : qui sont-ils ?

Le parent victime :

Le parent pervers peut-être soit le père soit la mère, de même donc pour le parent victime.

  • Il est en général plein d’énergie, enthousiaste, fondamentalement humain … muni de valeurs dont le pervers est totalement dépourvu.

 

  • Il est prêt à donner le meilleur de lui-même et prend la responsabilité des choses et des événements.

 

  • Mais il voit un peu trop la vie avec naïveté, étant souvent trop idéaliste.

 

Dans une relation avec un pervers narcissique, ce parent viendra se positionner en « sauveur » , incapable de laisser l’autre souffrir. Il lui  faudra du temps et de l’aide pour concevoir, prendre conscience du niveau de toxicité et de vampirisation du pervers narcissique.

  • Il lui faudra de l’aide pour également ouvrir les yeux sur sa propre blessure narcissique; son manque d’amour de lui-même au point de s’oublier parfois complètement et d’accepter l’inacceptable. 

L’enfant victime de Pervers narcissique : 

Il n’est pas considéré, par le parent déviant, comme une personne mais comme un objet : un objet venant d’abord flatter son égo puis ensuite un objet à détruire.

 

  • Selon le niveau de perversion subi, l’enfant de pervers narcissique est d’abord victime de violence psychologique d’abord insidieuse puis directe, voire ensuite victime de violence physique
  • Il doit faire face à des mises en danger délibérées. Il n’est pas surveillé, n’a aucun cadre, voire est poussé, par le parent déviant à avoir des actes interdits par la loi.
  • Il subit des humiliations verbales ou non verbales, des menaces verbales répétées, une marginalisation systématique, de la dévalorisation systématique, des exigences excessives et disproportionnées à son âge, des consignes et injonctions contradictoires ou impossibles à respecter.
  • S’il y a plusieurs enfants, le parent pervers peut être amené à en choisir un. Ceci lui permet de diviser pour mieux régner. L’enfant « choisi» est souvent parentifié et joue, tout comme le parent victime, le rôle de sauveur. Il est mis dans un rôle d’adulte. Les rôles sont inversés : l’enfant devient responsable de son parent déviant. Il prend l’habitude de le protéger et de s’en occuper. L’enfant parentifié aime son parent déviant, le plaint, le craint.
  • Il se débrouille seul : fait ses repas seul, ses devoirs et n’a pas le droit de voir ses amis faute de représailles.
  • Il devient le confident, voire « le psy » du parent pervers qui lui raconte tous ses malheurs. Le parent pervers se plaint en continue, crée sans cesse des situations pour se poser en victime, culpabiliser son enfant tout en accusant sans cesse l’autre parent.
  • Ces enfants sont mêlés au combat du parent déviant, ils sont instrumentalisés.

L’enfant victime de pervers narcissique est en danger pour son développement psychique à court terme et pour son développement futur.

Il lui faut de l’aide pour s’en sortir tant sur le plan thérapeutique que juridique.