Les violences psychologiques accompagnent toutes les autres formes de violences.
Elles installent une stratégie d’emprise destinée à dévaloriser la victime, à la priver de toute autonomie et à la convaincre de ses incapacités et de son infériorité par rapport à l’auteur des violences.
Parmi les violences psychologiques, il y a :
Exemples de violences psychologiques courantes :
Le délit de harcèlement moral existe depuis 2014. Le partenaire violent peut être poursuivi, aujourd’hui, devant un tribunal correctionnel, pour des faits de :« harcèlement du conjoint par des propos ou des comportements répétés ayant pour objet ou effet une dégradation des conditions de vie se traduisant par une altération de la santé physique et mentale de la victime ».
Selon le rapport de l’HAS la définition de la maltraitance :
« Un enfant maltraité est un enfant victime de violences physiques, d’abus sexuels, de violences psychologiques, de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique :
– les violences physiques comportent ecchymoses, hématomes, plaies, brûlures, fractures, secouement, et à l’extrême la mort de l’enfant
-par violences psychologiques graves, on entend l’exposition répétée d’un enfant à des situations dont l’impact émotionnel dépasse ses capacités d’intégration psychologique : humiliations verbales ou non verbales, menaces verbales répétées, marginalisation systématique, dévalorisation systématique, exigences excessives ou disproportionnées à l’âge de l’enfant, consignes et injonctions éducatives contradictoires ou impossibles à respecter.
Ses effets principaux s’évaluent le plus souvent en termes de troubles des conduites sociales et du comportement, mais aussi de sentiments d’autodépréciation ».
Plus de 80 % des mauvais traitements sont infligés par les parents, mise à part la maltraitance sexuelle qui peut être le fait de connaissances ou d’un autre membre de la famille.
Selon le Nice 40, on peut envisager une maltraitance psychologique si on craint que les
interactions entre enfants et parents puissent être nocives :
Selon le CDC (2008), la négligence est une défaillance à subvenir aux besoins de l’enfant :
le NICE définit la négligence comme une défaillance durable à subvenir aux besoins physiques et/ou psychologiques d’un enfant, susceptible de provoquer une altération grave de sa santé ou de son développement.
Ces violences psychologiques se font en général dans la durée, à répétition par des persécuteurs qui n’existent qu’au travers de leur victime.
Parmi les persécuteurs, il existe les Manipulateurs et à plus haut niveau les Pervers Narcissiques.
Il est important de distinguer les deux notions d’autant que le terme de pervers est souvent utilisé à mauvais escient; tout parent aliénant n’étant pas forcément pervers.
Le Pervers Narcissique utilise souvent son enfant pour atteindre le parent protecteur. En blessant son enfant, il affecte, en même temps, le parent protecteur qui est également victime.
Un de ses moteurs c’est d’anéantir psychologiquement ses victimes .
Des exemples sont :