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Pervers Narcissiques et séparations : du côté des parents victimes

Comme nous l’avons vu dans un précédent article, le pervers narcissique agit selon deux moteurs : dans un premier temps l’emprise et dans un second temps la destruction de sa victime.

De plus, nous savons que dans la construction même, de sa personnalité, depuis sa petite enfance, il est dans la toute-puissance. Il se positionne donc en permanence au-dessus des lois pour atteindre sa victime que ce soit l’adulte parent ou son/ses propre enfant.

Dans ce contexte, il est donc clé d’avoir recours à la justice. La justice peut le stopper et fixer un cadre nécessaire et des limites que le PN ne doit pas franchir.

Néanmoins, il est important de souligner qu’avoir recours à la justice, avec un PN, est un parcours du combattant qui prend généralement beaucoup de temps, d’argent et d’énergie.

1/ A quoi faut-il s’attendre du PN, en tant que parent, lors des procédures de séparation?

2/ Quels en sont les impacts ?

 

Avoir recours à la justice, face à un PN, est en effet un parcours du combattant qui prend généralement beaucoup d’énergie et beaucoup de temps.

1/ Tout d’abord parce que le PN va profiter des procédures de séparation pour chercher à détruire la victime.

2/ Ensuite parce qu’il va user et abuser de ses armes : la parole et la manipulation notamment pour instrumentaliser les instances judiciaires.

Pour autant, ce recours est essentiel pour s’en sortir.

Lors des séparations, le PN cherche avant tout à détruire sa victime : ici l’autre parent.

Lorsque la victime cherche à partir, c’est qu’elle a démasqué le PN.  

Ce dernier va donc tout faire pour la détruire et lui faire payer -ce qui lui permet  d’exercer encore son pouvoir et d’échapper à sa propre conflictualité interne.

Comment ? Le PN va avoir deux objectifs : d’une part, détruire l’autre psychologiquement et d’autre part financièrement.

I/ Destruction Psychologique :

Masque tombé, le PN utilise le mensonge, la projection, la culpabilisation, la dévalorisation, l’attaque et l’humiliation et ce, dans le cadre des procédures de séparation vis à vis de la victime, sans oublier la victimisation de sa personne.

  • Le mensonge :  une arme récurrente dans le cadre des procédures de séparation :

-Lors des différentes procédures, il n’a aucun état d’âme à avancer des arguments complètements bidons sans preuve, à ériger de simples exemples en vérités, à généraliser, voire même à réaliser des faux : fausses attestations sur l’honneur, faux témoignages, utilisant notamment son clan : sa famille , son entourage et même toute personne qu’il sera parvenu à manipuler…

-Face aux autorités, il n’hésite pas à se présenter sous son meilleur jour brossant un portrait parfait de lui-même masquant la réalité de son parcours et ce qu’il est.

Son discours, d’ailleurs, est très vite axé sur la victime afin de la discréditer et de faire diversion.

Pour ce faire, il n’a de cesse d’inventer de nouvelles histoires et de créer des conflits pour mettre la victime en porte à faux , pour mieux lui faire porter la responsabilité des choses, pour mieux l’accuser ensuite et se poser lui-même en victime.

Dans les cas de divorce, avec enfants, tout y passe : les histoires concernant l’école, les activités extra scolaires, les médecins, les dates et horaires de congés….

Tout ceci, pour créer la confusion et mieux se poser ensuite victime de non-respect de l’autorité parentale. 

Notons par exemple : deux grands classiques :

1/ le PN prend les rendez-vous ! Normal c’est lui qui décide !

Exemple des rendez-vous médicaux des enfants : le PN qui s’est peu soucié, depuis la naissance, du suivi médical des enfants et qui était généralement totalement absent en ce qui concernait le courant des enfant, montre son intérêt soudain pour ne pas dire son contrôle, lors des procédures de séparations ! C’est « LUI » qui « doit prendre les rendez-vous», prétextant bien-sûr un agenda très chargé .

Il n’hésitera pas à imposer les rendez-vous et peut-être même, les annuler puis les modifier à plusieurs reprises. Pourquoi ? Son objectif ultime : empoisonner la vie de la victime, la mettre en difficultés, la faire tourner en bourrique tout simplement. Mais également pour se montrer parent exemplaire et faire illusion aux yeux des autorités.

Enfin, ceci lui permet de jouir de sa toute – puissance, voire de s’auto-convaincre de son pouvoir sur l’autre et tenter de se positionner en victime de non- respect de l’autorité parentale dans le cas où le parent victime, aurait pris les devants…

2/ autre exemple les congés : un autre grand classique. Pour peu que le jugement rendu ne soit pas précis sur les dates et horaires de congés, ce sera un outil de plus utilisé pour nuire à l’autre parent sans prise en compte à aucun moment du bien de l’enfant. Nombreux sont les exemples de parents victimes bloqués à cause du PN qui modifie le lieu, les horaires voire les dates de congés, mettant la victime en porte à faux…Cela peut même aller jusqu’à empêcher le parent victime de bénéficier de son droit de visite avec ses enfants. Pour autant, face aux juges, il n’aura aucun état d’âme à inverser les faits et se faire passer pour victime.

  • Autre techniques : la dévalorisation, l’humiliation et l’attaque lors des procédures de séparation

-Le PN raille, moque, blesse, rabaisse et humilie la victime lors des différentes procédures de séparation : dans les conclusions, lors les différents rendez-vous juridiques et lors des audiences.

-Les attaques se font directement du PN vis à vis du parent victime ainsi qu’ indirectement notamment par le biais de l’avocat du PN.

Il est fréquent de voir comme les PN trouvent un avocat qui, sans scrupule, prend le relais du PN.

En effet, lors des audiences, l’avocat du PN prend généralement le rôle de bourreau dans le fameux triangle de Karpman, accusant la victime de tout et n’importe quoi, avançant des argument totalement fallacieux sans aucune preuve, pendant que le PN se positionne en pauvre victime face aux juges et autres autorités.

Parmi les avocats, il peut y avoir 2 types :

-soit l’avocat n’y voit que du feu et est totalement manipulé par le PN. Il peut y avoir des effets de résonance dans les arguments avancés par le PN, quelque chose qui vienne toucher l’avocat, dans sa propre histoire.

-soit l’avocat est peu scrupuleux et même s’alimente  et se nourrit lui-même de ces conflits.  

  • Lors des procédures, les attaques visent à faire passer la victime pour responsable de tout.

Pour ce faire, le PN projette sur l’autre et inverse totalement les situations.

Mais l’inversion la plus fréquente est la suivante : le parent protecteur, c’est à dire celui qui met tout en oeuvre pour protéger ses enfants, est accusé de mauvais parent, pendant que le parent PN -qui n’a jamais manifesté le moindre intérêt concernant le quotidien des enfants -donne l’illusion de celui qui œuvre dans l’intérêt supérieur de l’enfant…

Un grand classique : le débat peut d’ailleurs même être déplacé au point d’accuser le parent protecteur de manipulateur et d’exercer « le SAP » : syndrôme d’aliénation parentale. Il faut savoir que le SAP n’a aucune valeur juridique et n’est pas reconnu non plus par les psychiatres.

En conclusion, une véritable machine est en place pour réellement détruire l’autre psychologiquement.

Quel est le but visé? Non seulement le but est de nuire : il en va pour le PN d’échapper à sa propre intériorité, mais aussi, il s’agit de réellement rendre la victime folle, de lui faire pied, pour s’en servir ensuite lors des procédures de séparation et de gardes d’enfants.

II/ La destruction est donc morale mais elle est souvent également financière.

Le PN veut faire payer sa victime et ce, au vrai sens du terme ! Car son rapport à l’argent est également déviant.

Pour ce faire,

1/  il n’hésite pas à vider et magouiller ses comptes pour mieux se poser en victime ensuite prétextant de ne pas avoir beaucoup de moyens, ce afin

-de ne pas payer de pension au parent victime et même toute autre dépense concernant les enfants

-de faire en sorte à l’inverse de récupérer un maximum au travers de pensions et prestations compensatoires.

2/ Il est également fréquent de voir que, sans état d’âme, il peut vider le ou les comptes joints.

3/ S’il y a du mobilier en commun, il s’organisera pour l’embarquer, considérant que tout lui appartient…

Conclusion :

Face à la justice,

-le PN rend les procédures très complexes et longues afin de créer la confusion auprès des différentes instances, afin de créer l’épuisement de l’autre parent, voire de le rendre fou.

-le PN fait diversion et ramène toujours le débat sur des combats artificiels qu’il a lui-même crée pour mieux se poser en victime.

-le PN exige et pose ses conditions 

Car lors des séparations le PN qui veut faire croire à un conflit parental, mène en réalité une guerre vis à vis du parent victime. Pour lui, qui dit procédure juridique dit une guerre à la fois psychologique et financière avec un gagnant, lui et un perdant, l’autre.

Solution :

Et la justice dans tout cela ? La justice reste clé. Car elle seule peut l’arrêter.

Face à l’enjeu et face à la guerre menée par le PN dans le cadre d’une séparation, deux solutions sont proposées : 

  • il est essentiel de se faire accompagner par un avocat spécialisé sur le sujet de la perversion narcissique, c’est à dire un avocat qui connaisse parfaitement le fonctionnement des pervers narcissiques.
  • Enfin, il est clé d’avoir un suivi thérapeutique tant pour soi-même en tant que parent que pour son enfant.

N’hésitez pas à liker et à partager, si vous aussi, vous souhaitez œuvrer pour une enfance protégé


L’épisode en version sous-titrée sur Youtube